DESIMLOCKAGE MOBILE : SAMSUNG et ORANGE au poteau d'exécution

Publié le par Michel LEPINGLE

Logo-Orange.JPGLe marché du téléphone mobile n'a jamais été aussi florissant et il était normal que la France mette de la régularisation dans ce vaste busisness afin de limiter les abus. C'est ainsi que la l'ARCEP, l'Autorité des Régulations des Communications Electroniques et des Postes a, dans sa décision du 8 décembre 2005, indiqué dans son article 5 que : "L’opérateur a l’obligation de communiquer systématiquement et gratuitement à l’abonné la procédure de désactivation de ce mécanisme à l’issue d’une période au plus égale à la durée de l’engagement éventuel du client auprès de son opérateur,  ne devant en aucun cas excéder six mois à compter de la date de conclusion du contrat d’abonnement".Samsung.png

Manifestement l'opérateur historique a bien du mal à comprendre cet état de fait et, curieusement, uniquement pour une certaine "race" de ses clients. En effet, les abonnés Orange, ayant eu l'utilité d'un mobile SAMSUNG, se voient revoyés chez le fabricant pour qu'il daigne s'occuper d'eux. Et SAMSUNG, qui propose évidemment d'être joint obligatoirement par numéro de téléphone payant, noie le bébé, en renvoyant la patate chaude chez son distributeur Orange. Lequel, nous explique-t'il, "est incapable d'honorer immédiatement la demande de ses anciens clients" arguant le fait "qu'il s'agit là d'une nouvelle procédure interne à l'opérateur historique". En tout état de cause, c'est le chat qui se mord la queue ! Que ce soit ORANGE ou SAMSUNG, ces deux grands noms du commerce français s'unissent pour se moquer ouvertement de leurs clients respectifs et surtout de l'ARCEP.

A l'heure où nous mettons sous presse, comme l'on dit, nous savons qu'un client normand a porté l'affaire en référé devant le Tribunal d'Instance estimant être victime, autant de Orange que de SAMSUNG de la violation des dispositions de la décision N°04-150 du 24 mars 2004 et d'être tout bonnement victime d'un empêchement de jouissance de son matériel sur le plan privé et professionnel qui justifie la demande de dommages et intérêts substanciels. Affaire à suivre... 

Michel LEPINGLE

 

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